Comment je me sens quand je me lève le matin ?

 

Heureux·se, fatigué·e, motivé·e, angoissé·e… C’est la première chose que vous devez vous demander. Happy if you’re happy, mais si vous avez une boule dans le ventre, une énorme fatigue dans les yeux ou une grande peine dans le cœur, il faut vous demander d’où ça vient pour la soigner.

 

 

Où est-ce que je me voyais à cet âge-là quand j’étais ado ou enfant ?

 

Parfois on ne se rend pas compte qu’on vit la vie dont on rêvait et le recul fait kiffer ; parfois on a un peu trop écouté les “impossibles” de ses proches et de la société jusqu’à perdre de vu ce qui nous passionnait vraiment, mais avec quoi il n’est jamais trop tard de renouer #mieuxvauttardquejamais ; parfois on a complètement changé de voie et c’est ok, ce n’est pas une trahison envers qui on était mais un reflet de qui on est devenu·e, et c’est chouette d’évoluer.

 

 

Est-ce qu’il y a quelque chose que j’aimerais changer dans ma vie ? Si oui quoi et qu’est-ce que je peux faire à ce sujet ?

 

Ça peut être votre taff, la dynamique de votre couple, votre appart, votre morning routine, votre façon de réagir dans certaines situations… Ou rien du tout. On nous apprend à vouloir “toujours plus”, et c’est ok de chercher à améliorer sa vie si elle ne nous convient pas ; mais apprécier ce qu’on a, ça fait du bien aussi.

Quelles sont les 3 choses pour lesquelles je suis le plus reconnaissant·e ?

 

Ça peut être vos ami·es, votre famille, votre ténacité, votre love life, votre résilience après un trauma, la confiance qu’on vous accorde au taff… Si ce sont des choses qui vous ont été données par la loterie de la vie (famille, beauté…), c’est bien de prendre conscience de ses privilèges ; si ce sont des choses que vous avez choisies, accomplies, vous pouvez être fier·e de vous, et vous faire confiance pour la suite. Dans tous les cas, ça fait du bien de jeter un œil à ce qu’on a de plus précieux.

 

 

Qu’est-ce que j’ai appris cette année ?

 

Des choses sur moi-même grâce à une thérapie, des données sur l’écologie qui m’ont touché·e, une nouvelle langue, des techniques de nail art, à pardonner… Chaque chose qu’on apprend est un enrichissement, et ça ne doit pas s’arrêter avec la fin des études. Ah et si vous avez l’imp de ne rien avoir appris, réfléchissez plus fort ;).

 

 

Sur quoi j’ai changé d’avis ou je me suis remis·e en question cette année ? Pourquoi ça m’a enrichi·e ?

 

Changé d’avis aussi est un chemin vers l’enrichissement. Accepter qu’on peut se tromper, qu’on ne sait pas tout, qu’il faut parfois du temps pour comprendre, qu’on peut évoluer, tout simplement, c’est une maturité salvatrice. Les idées immuables ne protègent pas, elles enferment. Les questionnements par contre… sont les clés de l’ouverture.

Est-ce que je me sens libre ? Si non, qu’est-ce que la liberté pour moi, et qu’est-ce que je peux faire pour l’obtenir ?

 

C’est important de définir votre liberté pour savoir ce qui la bride : vos complexes, vos peurs, votre partenaire, votre famille… Et vous en séparer, avec de l’aide si besoin. Et savoir aussi ce qui l’alimente : votre créativité, votre thune, vos potes, vos voyages… Pour ne jamais les perdre de vue.

 

 

Qu’est-ce qui me stresse en ce moment ? Pourquoi ? Qu’est-ce que je peux faire à ce sujet ?

 

Histoire de dénouer le potentiel nœud que vous avez dans le ventre et de faire un bon ménage de rentrée.

 

 

Qu’est-ce qui m’énerve au plus haut point ? Pourquoi ? Qu’est-ce que je peux faire à ce sujet ?

 

Connaître la chose la plus intolérable à vos yeux permet de faire le point sur ce qui compte le plus pour vous (et donc vous connaître), mais aussi sur votre état mental par rapport à cette dite chose. À vous de juger si votre colère est proportionnée, ou si elle vous dépasse et révèle un mal être dont il faudrait peut-être parler.

Quelles sont mes 3 plus grandes qualités ?

 

Pour savoir où vous en êtes en termes de self appreciation (est-ce que vous les trouvez facilement ou est-ce que vous galérez ?) et pour connaître vos forces, pour savoir qui vous êtes pour vous et pour les autres.

 

 

Qu’est-ce que je dois me pardonner ?

 

Pas ici pour vous accabler, au contraire : cette question est faite pour vous délester d’une potentielle culpabilité. Si vous avez pris du poids pendant les confi, que vous n’avez pas eu le job, que vous avez sorti un pti mytho pour éviter une soirée… Ne gardez pas cette culpabilité en vous. C’est ok de se tromper, de rater, d’être fatigué·e, de ne pas être au top h24.

 

 

Est-ce que je regrette de ne pas avoir fait certaines choses ?

 

Parfois, on passe devant un perfecto dans un shop vintage, on pense que c’est LA jacket de notre vie, on se dit qu’on attend le mois prochain pour se l’offrir, et deux jours après on a tout oublié de cette histoire. Et parfois, il y a des projets, des envies, qui nous suivent de près sur le long terme, se font une place dans notre cœur et attendent patiemment qu’on les écoute. Ces désirs qui perdurent disent beaucoup de vous : écoutez-les. Et gardez en tête qu’il n’est jamais trop tard.

Qu’est-ce que j’ai envie de faire en 2022 ? Et tout de suite ?

 

Faire le point sur ses projets c’est faire le point sur qui on est, qui on a envie de devenir, et se mettre en tête de respecter ses choix et envies. Ça aide aussi à mesurer son enthousiasme ou ses doutes concernant l’avenir.

 

 

Qu’est-ce que je ne veux plus dans ma vie ?

 

Le grand tri de la rentrée, vous connaissez ? Stress, ex en orbiting, proche raciste et/ou sexiste, taff qui vous empoisonne… On fait une liste - courte ou longue - et on met des dates butoires en face pour dire stop : right fcking now, samedi, au prochain repas de famille, dans 1 mois. Ça permet de savoir ce qui vous leste, et ensuite de vous en débarrasser.

 

 

Quelles sont mes valeurs ? Est-ce que ma vie actuelle me permet de vivre en adéquation avec ? Qu’est-ce que je peux changer pour m’en approcher ?

 

L’écologie, la lutte anti-raciste, la sororité, ne pas se moquer des autres, toujours apporter son aide, faire passer ses ami·es first, être présent·e pour sa mif… À vous de définir ce qui fait le plus beau de votre humanité. Ensuite, comparez avec votre quotidien, votre taff, votre lieu de vie, et demandez-vous si le lien vous comble ou si l’écart vous blesse. Vous ne pouvez peut-être pas changer de taff dans l’immédiat, mais il y a plein de petits pas que vous pouvez faire dans la direction qui vous ressemble.